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Culture digitale #2 : stratégie digitale et e-réputation

Culture digitale #2 - stratégie digitale et e-réputation

D’après le site www.leblogdudirigeant.com, la stratégie digitale ou stratégie numérique désigne la politique de communication adoptée par une entreprise sur les différents types de supports numériques : site internet officiel, réseaux sociaux privés et professionnels, applications, communautés, blogs, etc.

La stratégie digitale est une composante à part entière de la stratégie de communication. Depuis l’avènement d’Internet, elle a acquis une importance considérable. En effet, elle présente une vitrine avantageuse pour une société en jouant sur l’esthétique, le graphisme, la musique… Cependant, elle ne se limite pas à un site web agréable. L’objectif est bien d’attirer plus de visiteurs et de générer des leads qui se transforment en clients. Pour bâtir une stratégie efficace, il faut disposer d’une solide culture digitale ou suivre une formation stratégie digitale

Un écosystème complexe

À première vue, il semble difficile de s’y retrouver dans la jungle du web quand on n’est pas un spécialiste. Voici les tendances phares à connaître pour accroître sa notoriété en ligne : 

  • Tout d’abord, il est essentiel de se familiariser avec les concepts en vigueur : le SEO correspond au référencement naturel, il permet d’améliorer sa position dans les moteurs de recherche grâce à l’utilisation de mots-clés. Des compétences rédactionnelles pointues sont nécessaires pour cela. Le SEA consiste à payer pour des publicités ciblées. L’affiliation est une technique marketing en lien avec d’autres partenaires commissionnés en fonction des ventes effectuées. Mais il existe de nombreuses autres façons pour améliorer sa visibilité.
  • Ensuite, si l’algorithme de Google est tout-puissant, ce sont aujourd’hui les réseaux sociaux qui mènent la danse : Meta (maison-mère de Facebook et Instagram), Snapchat, Tiktok… Les réseaux sociaux sont un outil indispensable dans une stratégie digitale efficace.
  • Le poids des influenceurs est également déterminant dans le choix d’une stratégie digitale. Suivis par des millions d’internautes, ceux-ci deviennent des prescripteurs incontournables auxquels on fait même appel pour des campagnes d’embauche de candidats. En France, les sites généralistes les plus fréquentés sont Google et Youtube, ce dernier hébergeant de nombreuses chaînes privées…
  • Enfin, les comportements d’achats sont largement guidés par les contenus en ligne et par l’approche omnicanale avec une prédominance du téléphone portable. Parmi les sites marchands les plus fréquentés en France, on compte Amazon, Leboncoin et Cdiscount d’après le classement du Blog du Modérateur du 10 octobre 2022, avec près de 15 millions de visiteurs uniques par jour à eux trois. 

Les leviers de la communication digitale

On assiste aujourd’hui à un phénomène de « Brand Content » qui fait que les marques deviennent des médias et inversement. Les enjeux marketing et financiers sont tels que la connaissance de l’audience devient indispensable : qui sont les clients et quels parcours suivent-ils sur les sites ? Qu’est-ce qui déclenche leurs actes d’achat ? Il existe pour cela des logiciels de mesure extrêmement précis : Google Analytics, bien sûr, mais aussi des applications de tracking qui permettent de suivre au millimètre près la façon dont un internaute se déplace sur un site. Airnbnb a d’ailleurs développé un design extrêmement épuré pour faciliter les recherches et les réservations.

Une stratégie efficace repose donc sur la connaissance fine de ses prospects ainsi que sur leur segmentation. Ces premiers constats définissent ensuite le positionnement à adopter et les actions à entreprendre. Dans cette perspective, l’exploitation des données joue un rôle fondamental : selon le site Statista, « le volume de données numériques créées ou répliquées à l’échelle mondiale a été multiplié par plus de trente au cours de la dernière décennie, passant de 2 zettaoctets en 2010 à 64 zettaoctets l’année dernière. […] Cette quantité apparaît peu élevée en comparaison avec ce qui est attendu dans les prochaines années. Comme le révèlent les prévisions, le volume de données générées dans le monde devrait dépasser 180 zettaoctets à l’horizon 2025, soit une croissance annuelle moyenne de près de 40 % sur cinq ans. La démocratisation croissante des objets connectés et le développement de la 5G constituent les principaux moteurs de ce Big Bang de la donnée ».

Comprendre les données et savoir les interpréter devient donc une compétence extrêmement recherchée au sein de la culture digitale, de même que la capacité à conduire un projet web en mode collaboratif grâce aux outils digitaux comme Teams. Gérer le collectif en temps réel et en asynchrone permet en effet de gagner en vitesse, en flexibilité et en traçabilité. 

La e-réputation : de l’image de marque aux implications juridiques

Selon le site www.journaldunet.fr, la e-réputation « rassemble l’image d’une entreprise qu’elle a su générer sur Internet mais aussi la réputation que les internautes donnent à l’entreprise via les réseaux sociaux, blogs ou forums. Plus que les contenus produits par la marque, ce sont les avis et commentaires rédigés par les internautes plus ou moins éclairés qui font l’e-réputation d’une société commerciale, d’une personne ou d’un produit. Cette image véhiculée sur le web constitue un enjeu de plus en plus important pour la réussite d’une marque ». Le concept d’e-réputation a donc pris une importance considérable avec l’accélération digitale.

Toute société peut faire face à des avis négatifs à un moment donné. Dans ce cas, il faut rester rationnel et analyser les feedbacks reçus pour en tirer les leçons. Que les avis paraissent justifiés ou non, il est important d’y répondre en expliquant le contexte de la situation évoquée et en fournissant des explications claires. Un geste commercial peut également faire la différence s’il est proposé publiquement.

Par ailleurs, il est recommandé de mettre en œuvre un renforcement positif en continuant à publier du contenu de qualité, en restant à l’écoute de son audience par des sondages et en effectuant une veille active sur son marché. Le recours à des sponsors ou influenceurs peut améliorer significativement l’e-réputation si l’on est attentif au type de partenariat noué : l’image de la personne en question doit être entièrement alignée avec les valeurs sur lesquelles la société souhaite communiquer.

Si l’on estime être victime de diffamation pure et simple, il ne faut pas hésiter à faire appel à un avocat spécialisé. En outre, Google peut être saisi pour supprimer des données si l’on arrive à en prouver le préjudice, mais ces requêtes n’aboutissent pas systématiquement. Des « nettoyeurs du net » permettent également de gérer l’e-réputation. Pour affronter une crise médiatique ou un bad buzz de manière optimale, il est indispensable de suivre une formation culture digitale et de se faire conseiller.

D’une manière générale, le lancement d’un projet web nécessite désormais des compétences rares en lien avec les outils digitaux et l’évaluation des aspects réputationnels.

La digitalisation à marche forcée de la société entraîne de multiples conséquences : travail hybride, comportements d’achat, marketing digital, naissance du métavers… Ce tsunami engendre un phénomène appelé « The Great Reskilling », c’est-à-dire le besoin d’augmenter les connaissances et les pratiques liées aux nouveaux usages. Dans cette perspective, il est plus que nécessaire de suivre une formation culture digitale et / ou une formation stratégie digitale afin de construire un plan d’action impactant pour sa communication, qu’il s’agisse d’une entreprise ou de soi-même (personal branding). La stratégie digitale contribue plus que jamais à forger l’e-réputation. Dans ce domaine, mieux vaut prévenir que guérir. Comme l’affirme le blogueur en entrepreneur français Nicolas Vanbremeersch : « Une réputation, ça ne se nettoie pas, ça se construit ». 

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