Management - Développement Personnel - Efficacité professionnelle

Apprendre à travailler dans l’urgence # 2 : lâchez prise ! 

Lâchez priseLâchez prise

Maintenant que vous avez identifié ce qui vous prenait plus de temps que nécessaire, imprégnez-vous des techniques qui vous permettront de vous organiser et de reprendre la main sur vos urgences.

Dans le premier volet de cette réflexion sur les moyens d’apprendre à travailler dans l’urgence, nous avons vu avec Julie Ramos, formatrice en efficacité professionnelle et en développement personnel, qu’il est impératif d’identifier nos « voleurs de temps » et de revoir nos priorités pour ne pas subir l’urgence au quotidien.

Une fois cette étape bien menée, Julie Ramos invite les personnes qui suivent ses formations à se demander quelle est la première chose à mettre en place qui ne leur coûte aucun effort.

L’idée étant qu’au fur et à mesure du travail qu’elles vont faire sur elles, chacune ressorte avec un plan d’action concret et accessible, facile à mettre rapidement en œuvre. Des techniques qui conduisent, avant tout, à lâcher prise.

Savoir déléguer

La délégation présente bien des avantages dont celui de devoir prendre du recul sur ses activités. Car pour déléguer, vous devez vous poser pour vous organiser.

Une « pause » qui sera vite rentabilisée si l’on admet, comme le dit Julie Ramos, que « je perds du temps aujourd’hui pour en gagner demain. »

Pour commencer, ne choisissez pas un dossier avec un enjeu important. Aidez-vous, au contraire, à franchir le pas en confiant une tâche qui permettra facilement de vous prouver que la délégation fonctionne !

Vous aurez en outre la satisfaction d’avoir livré toutes les clés nécessaires à votre collègue pour qu’il devienne autonome sur la mission concernée.

Cherchez à relativiser

Ne perdez jamais de vue l’enjeu réel de vos activités, sources de votre stress : le projet sur lequel vous travaillez vaut-il réellement la peine de vous mettre dans un tel état de tension ?

Pour rappel, le stress est un phénomène physiologique, une réaction du corps face à un danger qu’il perçoit. En alerte, celui-ci se met alors dans les meilleures dispositions pour y faire face ; il adopte un mode de survie.

Le stress constitue donc un mécanisme de réaction à l’origine positif face à un événement exceptionnel. Mais dans un contexte de travail et d’urgence permanente, il ne semble plus être une réponse adéquate à une situation qui, lorsqu’on y réfléchit posément, n’est pas dangereuse.

Julie Ramos amène ainsi ses stagiaires à s’exercer à prendre du recul et à retrouver de la légèreté par rapport aux enjeux de leurs missions.

Luttez contre la montée du stress

Parfois, pour aider à cette prise de recul bénéfique, il peut s’avérer nécessaire de recourir à des techniques spécifiques jouant sur le physique et le mental permettant d’évacuer son stress telles que le travail sur sa respiration ou, moins connue, la pratique des ancrages qui consiste notamment à chercher mentalement un endroit apaisant où la personne se sent sereine (la mer, un jardin familier…).

Cette image sera convoquée dès qu’une montée de stress se fera sentir et permettra de faire redescendre la pression.

Retrouvez notre storytelling  « Apprendre à travailler dans l’urgence » :


Apprendre à travailler dans l’urgence # 1 : qu’est-ce qui vous met sous l’eau ? 

Pour aller plus loin : apprenez, en 2 jours de formation, à élaborer un plan d’action concret qui vous permettra de ne plus subir vos urgences.

Gérer son temps et ses priorités

Apprendre à travailler dans l’urgence

 

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