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Savoir déléguer : un art tout en nuances

L'art de savoir déléguerL'art de savoir déléguer

Source de motivation et d’adhésion pour vos équipes, gain de temps dans la réalisation de vos missions, savoir déléguer avec confiance et efficacité est un art. Découvrez les conseils de Bruce Mahillet de Komet, formateur et coach.

Qu’est-ce que déléguer ?

Il existe plusieurs définitions du verbe déléguer… selon J. Simonet, déléguer « c’est confier à un collaborateur la réalisation d’objectifs élaborés en commun, avec une autonomie réelle, à l’intérieur d’un cadre défini, en l’assistant dans les difficultés rencontrées, en faisant le point sur les résultats selon une procédure de contrôle définie à l’avance. ».

Et quels sont les enjeux et bénéfices de la délégation ?

Les enjeux sont multiples. J’en citerai trois :
1. Permettre à une autre personne de faire mieux ou moins bien que moi une mission que je lui confie en y investissant du temps et de l’énergie.
2. Agir à travers l’autre, faire le pari qu’il va atteindre l’objectif que je peux moi-même réaliser de façon sûre et plus rapide au départ.
3. C’est assumer éventuellement la responsabilité de l’échec de mon collaborateur

Les bénéfices sont nombreux et se situent à tous les niveaux (Manager, collaborateur et entreprise). Quelques exemples :
1. Dégager du temps pour mieux se consacrer à son équipe et être proactif vis-à-vis de ses clients et fournisseurs internes ou externes par exemple
2. Donner plus de responsabilité et une plus grande autonomie à ses collaborateurs dans le travail au quotidien
3. Former et développer les compétences de son personnel
4. Motiver ses collaborateurs
5. Améliorer la compétitivité, la réactivité et faire face à un climat économique plus dur

Comment bien préparer sa délégation ?

Trois préalables pour bien préparer sa délégation : être au clair
1. avec sa relation à l’autre car il s’agit d’agir à travers l’autre…
2. avec la mission que l’on confie : est-ce que je la maîtrise, est-ce que j’en retire une forte satisfaction dans son accomplissement ou est-ce qu’elle m’apporte une insatisfaction ?…
3. Par rapport à ses propres freins et fausses croyances vis-à-vis de la délégation.
Ensuite, il faut disposer d’une méthodologie de préparation et de suivi de la délégation, ainsi que de l’entretien de délégation.

Avez-vous des conseils pour gérer la délégation au quotidien ?

Son pire ennemi étant soi-même, je conseille de se définir des points de vigilance à
« interroger » quotidiennement compte tenu de sa propre relation aux autres et à la délégation.

Rester présent, disponible et responsable : ne pas se désintéresser de la mission déléguée.

Faire confiance pour ne pas exercer un contrôle tatillon : laisser une latitude en fonction du niveau de maturité du moment et contrôler le moins possible la méthode, sauf si cette méthode a un caractère impératif (questions de sécurité, par exemple).

Veiller à ce que le collaborateur rende compte de la bonne exécution de la mission déléguée selon les modalités de reporting définies en commun.

Pour aller plus loin, découvrez la formation :  Savoir déléguer et responsabiliser ses équipes

 

 

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