Le mal-être au travail
Santé au travail - QVT

Mal-être au travail : comment le reconnaître et le prévenir ?

Les méthodes de travail moderne peuvent avoir un réel impact sur la santé des salariés, quel que soit leur domaine d’activité. Ceux-ci sont parfois soumis à diverses formes de malaises, comme le burn-out ou l’ennui au travail. Pour les acteurs des ressources humaines et les médecins du travail, il est important de savoir déceler les signes de mal-être professionnel. Comment ce phénomène se manifeste-t-il et comment peut-on le prévenir ?

Avant tout, qu’est-ce que le mal-être au travail ?

Le mal-être au travail se définit comme une forme de souffrance mentale directement liée à l’environnement de travail. Il peut affecter indifféremment les salariés de n’importe quel secteur d’activité et peut apparaître à divers moments de leur vie professionnelle.

Quelles sont les différentes formes de mal-être au travail ?

Le mal-être au travail se présente sous de multiples formes. Chaque individu réagit différemment aux facteurs de stress. Ses manifestations peuvent donc varier très largement. D’ailleurs, les spécialistes de la santé et les managers peuvent suivre une formation burn out pour mieux appréhender ce phénomène et ses variantes afin d’apprendre à identifier et à déceler les symptômes et les causes du mal-être au travail. Ainsi, il peut se manifester sous différentes formes. Par exemple :

• d’un burn-out : c’est sans doute la manifestation la plus connue du malaise professionnel. Elle correspond à un épuisement professionnel, souvent lié à une charge excessive de travail, mais peut aussi avoir d’autres causes ;
• d’un bore-out : contrairement au burn-out, cette forme de mal-être est provoquée par un sentiment d’ennui au travail. Le salarié n’a peut-être pas la possibilité de mettre en œuvre toutes ses qualifications, ou alors, il est tenu d’effectuer des tâches qui ne correspondent pas à son profil ;
• le brown-out : il s’agit d’une forme de souffrance mentale qui est liée à une perte de sens au travail. Elle se rapproche du bore-out, à la différence qu’ici, le salarié effectue des tâches correspondant à son profil, mais sans réellement en saisir la portée.

Au cours d’une formation burn-out, les managers et responsables des ressources humaines ont souvent l’occasion de mieux cerner les notions de stress et de workaholisme. Ils peuvent également apprendre à dresser un état des lieux de la situation émotionnelle du travailleur. Ce facteur est d’ailleurs lié aux signes de mal-être professionnel.

Quels sont les symptômes de la souffrance au travail ?

Parmi les principaux symptômes de mal-être au travail, l’état de stress est sans doute le plus répandu. Il est généralement permanent et peut se traduire par différents signes : une profonde anxiété, un sentiment de tristesse ou une forte irritabilité. Le salarié peut aussi exprimer des idées suicidaires ou présenter un syndrome dépressif. De même, il peut être soumis à une fatigue intense, des troubles digestifs, une sensation de malaise, des troubles du sommeil ou de l’appétit. Bien que ces facteurs ne traduisent pas forcément un état de mal-être professionnel, il est important de les analyser de près, surtout s’ils sont combinés.

Le manager ou le salarié souffrant de mal-être peut aussi présenter des troubles de la concentration ou une baisse d’engagement et de productivité. Bien souvent, ces symptômes développent progressivement et ne sont pas visibles à première vue.. Une formation burn out peut ainsi vous permettre d’identifier les principales manifestations de ces phénomènes afin de les diagnostiquer au plus tôt.

Quelles sont les causes du mal-être au travail ?

Pour réussir à prévenir le mal-être au travail, il est important d’en connaître les causes. Selon l’état et la situation du travailleur, le malaise peut être provoqué par différents facteurs.

Une charge de travail trop importante

Les managers peuvent être affectés par une surcharge de travail ou par la pression liée à des heures supplémentaires excessives. Lorsqu’ils ne parviennent pas à maintenir un bon équilibre entre leur vie professionnelle et celle privée, cela peut avoir de sérieuses répercussions sur leur santé mentale.

Une absence de reconnaissance

Le déséquilibre entre les efforts fournis par le salarié et les récompenses qu’il obtient, constitue aussi une cause de mal-être au travail. Certains travailleurs sont ainsi soumis à une absence de reconnaissance financière, tandis que d’autres s’estiment surqualifiés pour le poste qu’ils occupent.

L’ennui au travail

L’ennui professionnel peut se manifester par le fait de sentir inutile à son poste, ou le fait de ne pas avoir suffisamment de tâches à accomplir. Dans certains cas, le salarié n’a pas l’opportunité de déployer pleinement ses compétences et ne se sent donc pas utile à l’entreprise. De même, après quelques années de travail, un emploi autrefois attractif peut cesser de l’intéresser.

Des rapports sociaux complexes

L’environnement et les conditions de travail peuvent également avoir des répercussions sur la santé émotionnelle du personnel d’une entreprise. À ce niveau, les principaux facteurs sont, par exemple :

• des difficultés relationnelles avec les collègues ;
• une mauvaise qualité de rapports avec la hiérarchie ;
• le manque de représentation professionnelle.

Comment prévenir le mal-être professionnel ?

Il est important pour les acteurs des ressources humaines, mais aussi pour les managers, de savoir déceler les signes de mal-être au travail, pour mener des actions de prévention . Dans cette logique, ils peuvent :

• mener des actions de sensibilisation sur le sujet ;
• sensibiliser la hiérarchie et l’inciter à prendre des mesures ;
• encourager les salariés à s’exprimer dès qu’ils perçoivent des symptômes de malaise ;
• mettre en œuvre des actions internes afin d’associer tout le personnel de l’entreprise.

En optant pour une formation burn out, vous aurez l’occasion d’échanger avec des professionnels et d’apprendre plusieurs méthodes pour prévenir l’épuisement professionnel et la souffrance au travail. Vous pourrez aussi identifier les conséquences possibles du burn-out pour le salarié, mais aussi pour l’entreprise.

 

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