Formation professionnelle

La formation professionnelle en 2023 : le bilan

Bilan de la formation professionnelle 2023

De nos jours, la formation professionnelle constitue un composant fondamental du bien-être au travail. Tenant compte de la mutation actuelle du marché du travail, elle apporte une réponse concrète aux nombreux défis proposés par le monde professionnel actuel. D’ailleurs, en cette année 2023, ce secteur a connu des bouleversements significatifs pour mieux s’adapter aux diverses demandes des travailleurs.

Quelles ont été les formations les plus demandées en 2023 ?

En 2023, le monde de la formation professionnelle a été marquée par un intérêt prononcé pour l’acquisition de compétences pratiques. 50 % des dossiers de financement par CPF portent sur sept principaux thèmes. En tête de liste se trouve la conduite automobile, tout particulièrement le permis B. viennent ensuite les formations en langue vivante, bilan professionnel, création d’entreprises, sécurité, manutention, transport de marchandises et préparation de VAE.

Concernant les demandes de formation en général, les secteurs clés sont les plus recherchés. Parmi les secteurs qui comptent le plus de demandeurs de formation figurent ainsi la santé, l’ingénierie, le droit, l’entrepreneuriat, le commerce et la finance. Cela reflète les préférences, que ce soit pour les parcours académiques traditionnels ou pour les parcours professionnels. Ce qui en fait que confirmer l’intérêt grandissant pour l’apprentissage continu.

Les formations choisies ont-elles suivi les tendances annoncées en début d’année ?

En se formant régulièrement, un salarié se sent acteur à part entière de son parcours professionnel et de son évolution dans le monde du travail. Le développement de ses compétences professionnelles renforce sa motivation, mais surtout sa confiance en ses capacités. En cette fin 2023, les formations les plus demandées correspondent aux tendances en début d’année. Les entreprises appuient pour des formations répondant aux aspirations des employés.

Par ailleurs, les organismes de formation proposent sans cesse des nouveautés pour suivre la dynamique de la transformation digitale. En 2023, il a été par exemple constaté une montée des micro-apprentissages avec des petits modules ciblés et autonomes. Les apprenants peuvent ainsi les assimiler et les appliquer rapidement. Les formations sur les compétences du futur sont aussi prisées comme l’intelligence émotionnelle et la pensée critique.

Se former pour acquérir de compétences complémentaires ou pour une reconversion professionnelle ?

Un salarié qui suit une formation dans le cadre de son travail accorde une grande importance au développement de ses compétences professionnelles. Cette démarche a pour objectif d’acquérir de nouvelles compétences en vue d’une reconversion professionnelle. Selon une étude réalisée par PMI ou Project Management Institute, 76 % des actifs estiment que les formations et les certifications sont essentielles pour se reconvertir.

Dans cette optique, près de 70 % d’entre eux considèrent qu’une formation en management de projet est indispensable à tout projet de reconversion. Plusieurs raisons motivent cette envie comme un salaire plus élevé, un meilleur équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle, etc. Une autre étude menée par l’IFOP en avril dernier confirme cette tendance. Plus de 85 % des salariés sont prêts à changer de métier.

Quel est le bilan sur l’utilisation du CPF ?

Le CPF ou compte personnel de formation permet à un salarié de financer ses projets de formation. La plateforme dédiée propose une offre de formations jugée utile et appréciable par 88 % des bénéficiaires. L’importance du CPF ne cesse de croître ces dernières années. En 2020, une augmentation de 90 % du nombre de formations suivies a été constatée par rapport à 2019. Et cette tendance haussière continue.

En contrepartie, les salariés qui font appel au CPF optent pour des formations de moins en moins longues, mais de plus en plus ciblées. Cela suggèrerait une préférence pour des modes d’apprentissage plus concentrés et plus flexibles. Néanmoins, les bénéficiaires s’inquiètent d’un éventuel reste à charge. Dans un avenir proche, ils pourraient devoir débourser 30 % pour financer leur formation. Ce qui risquerait de compromettre leurs projets.

Quelle a été la place de la formation professionnelle cette année ?

Dans un environnement hautement concurrentiel, une entreprise se doit toujours d’être compétitive pour la croissance et la pérennité de ses activités. Dans cette optique, la formation professionnelle tient une place prépondérante. En effet, il est primordial de l’inscrire dans une vision globale tout en garantissant la cohérence des expertises des salariés. Le but est d’obtenir une équipe collaborative pour gagner en efficacité et améliorer la performance collective.

Former ses salariés permet à une entreprise de développer les compétences individuelles et de les mettre au service du collectif. À l’heure actuelle, il est indéniable qu’un employé formé correctement est plus motivé et plus engagé. Il devient alors automatiquement plus performant. Non seulement la formation participe à l’amélioration des compétences, mais contribue aussi à l’épanouissement et au bien-être au travail.

Dans quelle mesure les travailleurs ont-ils eu recours au bilan de compétences ?

Pour les actifs, le bilan de compétences implique une prise de recul pour mieux orienter leurs parcours professionnels. Cela explique pourquoi il fait partie des actions de formation les plus plébiscitées. D’une part, il facilite l’identification des compétences acquises. D’autre part, il met en exergue celles qui peuvent être visées dans le futur ou sont en cours d’acquisition grâce aux formations et aux certifications.

Les travailleurs ont aussi eu recours au bilan de compétences pour se situer. De plus, il leur permet de se poser les bonnes questions concernant leur capacité à être heureux et épanouis au travail. Le nombre de demandes introduites auprès de la Caisse des dépôts et des consignations fait état d’une augmentation continue : 52 000 en 2020, 85 000 en 2021 et plus de 100 000 en 2022.

 

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