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Culture digitale #1 : le web en 2023

Culture digitale #1 - le digital en 2023

Que l’on soit un « digital native » ou un boomer, le secteur du web évolue à une telle vitesse qu’il est difficile de s’y retrouver dans la jungle des acronymes, des réseaux sociaux, des nouveaux usages…

En 2023, le monde de l’entreprise fonctionne de plus en plus en mode projet et de manière collaborative. Les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) ont ainsi développé de nombreux outils permettant de dialoguer en visioconférence ou de travailler par de manière collaborative en ligne. Selon le site wwww.lesnumeriques.com, dans le secteur du cloud, ce sont Amazon, Microsoft et Google qui ont « capté 80 % de la croissance du marché en France en 2021 ».

Par ailleurs, l’expérience client se trouve plus que jamais au cœur des préoccupations : exigeants, impatients, connectés, les Millenials utilisent leur téléphone portable pour les moindres actions du quotidien. Ils consomment également beaucoup de contenus. Le temps passé devant les écrans n’a cessé d’augmenter depuis la pandémie pour atteindre plus de 6 heures par jour pour un sondé sur deux (baromètre Ipsos MACIF du 14 juin 2022).

Quelles sont les nouvelles tendances du web 2023 ? Dans quel contexte s’inscrivent-elles ? 

Une culture digitale dominée par les GAFA 

Le site Statista dénombre plus de 5 milliards d’internautes dans le monde en avril 2022, soit plus de 63 % de la population totale. 59 % d’entre eux utilisent les réseaux sociaux. Dans ce contexte,  les GAFA sont présents à plusieurs niveaux : 

L’essor spectaculaire de la data

Pour répondre à toutes les attentes et offrir une expérience utilisateur optimale aux internautes, les géants du web, suivis par bien d’autres, ont développé leur capacité à acquérir de la data sur les utilisateurs lors de leurs connexions et interactions. Les internautes produisent ainsi des milliards d’informations et de data stockées dans les serveurs du monde entier. Cette montée en puissance est ambivalente :

D’une part, elle permet aux usagers de se connaître et d’échanger. D’autre part, ces données sont consommatrices d’énergie. Leur stockage pose également des problèmes de protection de la vie privée. L’entrée en vigueur du Règlement Général sur la Protection des Données en mai 2018 a permis de poser un cadre légal sans résoudre tous les sujets de transferts de données vers des pays comme les Etats-Unis. En effet, ceux-ci estiment que les données représentent une source de richesse sur laquelle repose largement leur modèle économique, comme en témoigne le succès de la Silicon Valley. Ils les exploitent aussi à des fins de sécurité intérieure.

Selon le site wwww.lebigdata.fr, « 90 % des données mondiales ont été créées au cours des deux dernières années […]. Chaque jour, 2,5 quintillions de bytes de données sont générés. Ce nombre impressionnant reflète bien l’explosion du volume de données ». Outre les problèmes écologiques, le Big Data nécessite des compétences rares en développement informatique qui font l’objet d’une véritable pénurie.

Enfin, l’utilisation massive des algorithmes, du machine learning et de l’intelligence artificielle suscitent de nombreuses controverses en termes de discrimination potentielle.

Sa maîtrise approfondie nécessite de suivre une formation culture digitale de qualité. 

Si la plupart de ces évolutions sont positives, le débat philosophique sous-jacent amène de nombreuses réflexions. Si l’ordinateur ne savait pas tout ? Si toute interaction est un contrat, ne peut-on pas considérer que l’intuitu personae doit primer ? Selon le Journal du Net, cette locution latine définit les compétences, le savoir-faire, la réputation ou la moralité d’une personne. Ces caractéristiques posent les bases de la confiance dans le cadre de l’exécution d’un contrat… soit une alchimie unique qui représente le nouveau défi de la culture numérique

Le web et les internautes en 2023 : des tendances qui se confirment

Si la collecte de données sur les utilisateurs est sujette à débat,  elle participe à la diffusion d’une culture numérique perceptible dans de nombreux domaines. Le développement de services de plus en plus nombreux tels que la livraison à domicile ou encore les achats en ligne sont de plus en plus plébiscités par les consommateurs. 

Répondre aux nouveaux comportements d’achat

L’enjeu de demain est de comprendre ces solutions de facilités, que ce soit pour une population âgée ou pour des jeunes actifs souhaitant gagner du temps.

Ainsi, le nombre de commandes en ligne ne cessent d’augmenter. Il en est de même pour les démarches administratives gérées par l’Etat, les créations d’entreprise, la Sécurité Sociale, les mutuelles, les banques… La généralisation de la facturation électronique sera obligatoire en 2024, mettant fin au papier dans des entreprises jusque-là parfois peu digitalisées.

En parallèle, les comportements des usagers évoluent ; ils consultent un article sur leur téléphone, effectuent la commande sur leur tablette, lisent les conditions générales sur leur ordinateur… Le web devient la référence pour orienter les choix des consommateurs qui regardent moins la télévision et se fient davantage aux réseaux sociaux : ils choisissent leurs produits  auprès d’influenceurs dont ils suivent les contenus ou sur des forums spécialisés. 

De plus, il est désormais possible d’entrer en contact avec des personnes jusque-là inaccessibles via des réseaux dédiés, que ce soit pour solliciter un avis auprès d’un influenceur ou d’étendre son réseau à des fins professionnelles, comme avec LinkedIn par exemple. 

Enfin, dans un monde où le web s’impose de plus en plus dans nos vies quotidiennes, on constate un développement du nomadisme, notamment grâce à l’essor du télétravail suite à la crise sanitaire. 

Pour rester au fait des nouvelles pratiques numériques, il faut sans cesse alimenter sa culture digitale. Pour cela, il est possible de réaliser de la veille ou de suivre une formation culture digitale pour s’assurer d’acquérir des connaissances indispensables sur le sujet.

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