Interview de Xavier Robaux qui anime la formation "Achats Responsables".
La prise en compte de la responsabilité sociétale de l'entreprise (RSE) est devenue une nécessité : pression écologique, sociale, consumériste, pression des ISR (investissements socialement responsables), risques d'image. Ces pressions s'exercent sur tous les pans de l'entreprise : les acheteurs sont au tout premier plan : aussi bien dans les textes des normes, qu'à cause de l'importance du processus achat dans l'entreprise qui représente parfois 70% du CA.
Les relations fournisseurs sont profondément modifiées. Elles s'orientent vers une plus grande compréhension des enjeux des fournisseurs, vers plus d'implication de l'acheteur dans le comportement du fournisseur, vers des contrats beaucoup plus responsables. On ne peut pas acheter « responsable » sans fournisseur « responsable ». On ne peut pas non plus acheter responsable sans « contrat responsable ». Il va falloir auditer tout cela avec de nouveaux yeux.
Oui ! L'exemple vient du donneur d'ordre. Aussi bien dans la façon de gérer la population des acheteurs, que dans les processus qu'il met en place, le management des achats est profondément impacté. Un exemple ? Les critères de choix... peut on acheter responsable sans une modification profonde de ceux-ci, acceptés par tous, et intégrant les couts immatériels de la RSE dans un TCO rénové... ?
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