L'open source... j'y vais ou pas? Interview de Jean-Luc Raffaelli

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Jean-Luc Raffaelli est directeur de projets SI au sein du département "gouvernance et économies des SI", DSI-Groupe de La Poste.
Il livre son analyse de l'utilisation de l'open source. Pour en savoir plus, retrouvez-le le 28 juin 2011 à Paris à l'occasion d'Horizon Informatique 2014.

Quels gains espérer en passant au libre ?

L'exercice qui consiste à estimer les gains en passant au Libre n'est pas simple : il convient de mesurer la réponse qu'offre le libre dans des domaines rarement chiffrés comme l'archivage simplifié de données standards et exploitables ultérieurement ou bien des migrations ultérieures plus simples. Les points positifs du Libre par rapport au SI sont effectivement connus mais ils nécessitent la prise en considération de l'écosystème SI, de l'évolution selon le cycle de vie, sans oublier l'impact humain et organisationnel.

Comment évaluer si les systèmes d'information sont « prêts » à passer au libre ?

La définition d'ensembles SI « openisables » est une approche intéressante mais elle doit permettre aussi l'initiative, l'approche opportuniste sur des domaines plus restreints ayant moins d'impact. C'est avant tout de la gestion de risques dont les aspects méthodologiques et rigoureux peuvent grandement rassurer les DSI : les possibilités sont analysées et criblées de manière industrielle. Cette méthode d'ailleurs doit être appliquée dorénavant autant sur le libre que sur le propriétaire.

Selon vous, quels sont les freins et comment les lever ? 

Les freins sont divers et souvent humains du côté concepteur comme celui de l'entreprise. Les directeurs techniques et les DSI sont maintenant conscients de l'immense impact du Libre dans certaines filières, notamment celles du développement ou de l'infrastructure. Dans certains domaines du SI le Libre est un must, principalement facteur de réduction des coûts ou créateur de valeur : les DSI parlent entre eux et ces pistes de développement d'économies ne sont plus ignorées. Reste à considérer que le Libre n'est pas forcément mature pour un déploiement systématique, les freins sont parfois justifiés : nous devons tous travailler à encourager les efforts, via les acteurs du Libre qui communiquent de plus en plus naturellement avec les entreprises.

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